Tant que nous sommes vivants • Anne-Laure Bondoux

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Je suis toujours intéressée par la lecture de romans d’auteurs français, et ce roman jeunesse faisait partie de ceux au sujet desquels j’avais entendu beaucoup de bonnes choses. Je tiens donc à remercier les éditions Gallimard pour cette lecture.

Résumé …

« Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons. Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir. Nous ne vivions plus qu’à moitié, lorsque Bo entra, un matin d’hiver, dans la salle des machines. » Folle amoureuse de Bo, l’étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?

Mon avis …

Ce roman est très particulier, assez unique en son genre même, à vrai dire. L’écriture de l’auteur est très belle, très douce, poétique, pleine de délicatesse, et la manière dont l’histoire nous est racontée est vraiment agréable à la lecture. J’ai lu ce roman en une journée tellement j’ai été prise dans l’histoire, preuve qu’elle est très intéressante à suivre.

J’ai tout de même préféré la première moitié du roman à la suivante. On découvre les deux personnages : Bo et Hama, ainsi que leur rencontre, la manière dont leur amour va éclore puis évoluer, et enfin tout ce qu’ils vont traverser ensemble. C’est une sorte de périple qu’ils vont devoir affronter pour survivre, ensemble. Les épreuves qu’ils vont devoir traverser sont parfois très difficiles et certains passages du début du livre sont très douloureux à la lecture, car on ressent la souffrance de ces personnages. L’espoir côtoie par moments le désespoir et c’est ce que j’ai trouvé très beau.

Ce qui est très curieux dans ce livre, c’est l’univers dans lequel l’histoire évolue. Ecrit comme une sorte de conte où la magie côtoie la réalité, j’ai eu un peu le sentiment de retrouver ce que Erin Morgenstern avait pu faire avec Le cirque des rêves : un monde qui semble tellement réel mais dans lequel tout est possible.

J’ai trouvé la seconde moitié du roman un peu moins passionnante, sans doute parce que j’ai regretté que l’histoire n’ait pas de réelle finalité, que l’auteur n’ait pas été plus loin dans ses personnages et ce qu’ils traversent. La manière dont l’histoire se termine concernant Bo et Hama est assez décevante car elle est peu compréhensible, un peu abrupte aussi dans la manière dont elle est amenée. Cependant, j’ai aimé voir le personnage de Tsell prendre le relai et découvrir ce qu’a été la vie de ses parents.

J’ai été charmée par la magie du livre, par la poésie avec laquelle l’auteur nous la raconte, même si j’aurais aimé que l’histoire m’emporte encore plus loin car la fin m’a laissée un peu sur ma faim et j’ai eu le sentiment que le roman n’exploitait pas entièrement son univers et l’histoire de ses personnages au fur et à mesure des pages qui défilaient. J’ai quand même beaucoup aimé découvrir cet univers et ces personnages, ainsi que cette histoire hors du commun.

Pour résumer …

Une écriture poétique qui nous décrit un univers magique et des personnages très attachants qui vont vivre un périple assez passionnant. Le début m’a énormément plu, mais j’ai moins été convaincue par la suite et j’ai trouvé que la fin aurait mérité plus d’approfondissement concernant les personnages et l’univers.

Ma note : ★★★★☆☆
(14/20)

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