Cent portes battant aux quatre vents • Steinunn Sigurdardottir

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Les éditions 10-18 me permettent encore et toujours de découvrir grand nombre de leurs parutions par le biais de leur Club des Lecteurs. Cet été, j’avais donc reçu ce tout petit roman et c’est en à peine 2h que je l’ai lu aujourd’hui.

Résumé …

« Plus de vingt ans ont passés depuis que Brynhildur a quitté Paris où elle a été étudiante à la Sorbonne. Mais un court séjour dans la capitale ainsi qu’une aventure inattendue et sans lendemain la projettent malgré elle face à ses souvenirs de jeunesse, parmi lesquels, celui du grand amour à côté duquel elle est passée. Pourquoi ne saisit-on pas le bonheur lorsqu’il passe ? Pourquoi tous ces tourments et ces attirances non réciproques ? Un roman émouvant et bien construit sur les amours et l’érotisme, les dons des dieux et leur cruauté. Peu de poètes peuvent se flatter d’égaler Steinunn Siguroardóttir quand il s’agit de disséquer la nature de l’amour. »

Mon avis …

En raison de sa petite taille, j’avais un peu peur que l’histoire manque d’approfondissement car il est très rare qu’un roman de seulement 100 pages réussisse à évoquer de façon complète son sujet. Malheureusement, mes peurs se sont avérées fondées puisqu’il m’a manqué beaucoup de choses pour que ce roman soit une bonne lecture.

On comprend rapidement qu’il s’agit d’un roman nostalgique sur le poids du passé, sur les regrets aussi. Cela ne m’a pas dérangée, au contraire, puisque cela apporte une certaine mélancolie à l’écriture qui fut plutôt agréable à lire. Ce roman aborde la passion que l’on a pu vivre dans sa jeunesse et l’impact que nos déceptions et regrets peuvent avoir sur notre futur. J’ai trouvé les thématiques assez intéressantes mais tout cela est abordé si rapidement que je n’ai pas réellement eu le temps de comprendre cette histoire.

Cette passion qui a lié cette étudiante et son professeur de grec a été rapide et surtout soudainement stoppée. Les raisons de cet amour impossible sont évoquées, et elles ne sont pas celles que l’on pouvait attendre vu la situation. Mais encore une fois, si j’ai été touchée par cette impossibilité de concrétiser leur amour, j’aurais souhaité que l’auteur développe bien plus ces flashbacks, et qu’elle les lie différemment au présent. En effet, on suit notre héroïne dans son retour à Paris des années plus tard et je n’ai pas spécialement compris les parallèles faits entre les deux périodes.

J’ai donc été déçue par cette lecture. Le sujet du passé, de la mémoire, de l’amour perdu aurait pu vraiment me toucher mais en seulement 100 pages, il était compliqué de réellement offrir au lecteur un ouvrage complet et intéressant.

Pour résumer …

Un roman nostalgique et mélancolique qui évoque le passé et l’amour impossible mais qui fut bien trop court pour être approfondi suffisamment.

Ma note : ★★☆☆☆☆
(07/20)

3 réflexions sur “Cent portes battant aux quatre vents • Steinunn Sigurdardottir

  1. Ah malgré ta critique, j’ai bien envie de découvrir cette auteure ! Elle est islandaise ? Je fais une fixation en ce moment sur la littérature islandaise, ce serait l’occasion de continuer 😉

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