Le don d’Anna • Cecilia Samartin

Il y a un an et demi, j’ai eu un immense coup de coeur pour Nora ou le paradis perdu qui fait partie de mes romans favoris. J’ai la plupart des romans de l’auteur dans ma bibliothèque et je les gardais comme des valeurs sures, en sachant que j’allais les adorer. J’ai donc choisi d’emporter Le don d’Anna pendant mes vacances et ma journée sur le magnifique site de Paestum.

Résumé …

Adam va mourir. Avec lui Anna perd son grand amour. Eux qui avaient mis tant d’années à se l’avouer… Alors elle se souvient, elle repense à sa vie passée, et aux événements qui l’ont menée là : son enfance dans un Salvador en proie à la guerre civile, le massacre de sa mère et des habitants de son village par la junte, l’orphelinat, l’exil vers les États-Unis, le couvent… Puis cette décision de soeur Josepha de la placer comme nourrice pour s’occuper des deux enfants d’Adam et Lillian Trevis, riche famille californienne. Comment imaginer qu’elle en deviendrait le véritable ange gardien ?

Mon avis …

Si on m’avait dit que ce roman serait une telle déception et que j’en serai même rendue à me forcer pour le terminer, je ne l’aurais sans doute pas cru. Pour moi, il n’y avait aucun doute : j’allais adorer ce roman. Le début m’a touchée parce qu’il nous plonge dans la guerre civile du Salvadore, un contexte et un pays que je connaissais très mal. Le personnage d’Anna va vivre un véritable cauchemar, plongée dans cette guerre alors qu’elle n’est qu’une enfant. Ce qu’elle traverse est bien entendu terrible et, je le crois, à l’image de ce qu’a pu vivre ce peuple bien souvent oublié.

Rapidement, j’ai pourtant décroché de cette histoire. Ce qui m’a gênée en premier lieu, c’est l’omniprésence de la religion, et la vocation que se découvre Anna, persuadée qu’elle veut consacrer son existence à Dieu, grâce à qui elle est toujours en vie. Je suis restée extérieure à cet aspect du roman, sans doute à cause de mes convictions personnelles.

Je m’attendais à une histoire poignante, or j’ai trouvé le roman insipide et lassant. L’histoire se répète, l’ensemble est cliché, toujours dans l’exagération et je n’ai même pas réussi à m’attacher à Anna que j’ai souvent trouvée trop bienveillante, manquant de caractère et de personnalité. Jusqu’à la fin du roman, j’ai été ennuyée voire même agacée par ce roman et je suis très déçue de ne pas l’avoir aimé. Les allers-retours dans le passé permettent d’éclairer le présent mais je n’ai même pas réussi à vibrer ou à ressentir d’émotions avec les personnages, quand bien même l’histoire était souvent triste. C’est un loupé pour cette fois-ci, mais cela ne m’empêchera pas de relire l’auteur, en espérant être davantage charmée par ses autres romans.

Pour résumer …

Le contexte historique du début du roman était intéressant mais la suite m’a laissé indifférente. J’ai trouvé ce roman très long et ennuyeux, sans réussir à ressentir aucune émotion ni même à m’attacher aux personnages. Très déçue …

Ma note : ★★☆☆☆☆
(08/20)

4 réflexions sur “Le don d’Anna • Cecilia Samartin

  1. On ne peut malheureusement pas aimer tous les livres qu’on lit. J’avais eu un coup de cœur pour Le don d’Anna tout comme j’en ai eu un pour Nora ou le paradis perdu. Cette auteure sait me transporter mais elle ne peut avoir effet sur tous 🙂

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